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Introduction

I Développement de la robotique

II Besoins et moyens mis en œuvre

III Avantages et désavantages des robots humanoïdes

Conclusion

Bibliographie

Vidéos

Diaporama

 
Développement de la robotique

1) Le Japon.



1-Le Japon renonce à la guerre


Après la capitulation du Japon, les forces armées américaines occupe celui-ci; il veulent démilitariser le Japon, instaurer un régime démocratique et encourager le Japon à adopter une économie faisant régner la paix entre ses citoyens pour éviter une nouvelle guerre. Le pays est donc obligé d'adopter une constitution reconnaissant les libertés et des droits fondamentaux.

Tout comme les mesures politiques, les mesures économiques mises en place par les forces d'occupation américaines et le gouvernement japonais étaient destinées à détruire les anciens monopoles et à accorder plus de pouvoir à l'individu. Cela fut notamment le cas de la réforme agraire. (Une réforme agraire est une réforme offrant des terres aux paysans qui la cultivent, en les "confisquant" à leurs propriétaires. Elle a pour but de redistribuer les terres de culture.) Cette réforme, qui fut très appréciée des agriculteurs japonais, se traduisit immédiatement par une augmentation de la productivité. De même, le gouvernement encouragea la mise au point et l'application de nouvelles techniques agricoles. Les agriculteurs commencèrent à s'équiper mécaniquement. Les agriculteurs réagirent à l'augmentation de la demande de produits alimentaires de la part des villes en diversifiant leurs cultures.

Le secteur industriel fit l'objet d'autres réformes. Quelques entreprises parmi les plus grandes et les plus puissantes furent démantelées et les employés, autorisés à y investir. Les pratiques commerciales déloyales et les monopoles furent condamnés par la loi. De nouveaux impôts permirent de lutter contre les injustices sociales. Les personnes ayant profité de la guerre pour s'enrichir devaient payé plus d'impôts. Toutes ces mesures permirent de mieux répartir les richesses. C'est après la capitulation que les grands syndicats japonais furent créés. Les syndicats élaborèrent des lois pour que les travailleurs japonais est plus de droits. Là encore, les syndicats augmentèrent le pouvoir des salariés, en diminuant celui des dirigeants et des entrepreneurs.

Ces réformes sont à la base du miracle économique japonais. La plupart des industries japonaises avaient été détruites pendant la guerre. Reconstruites avec les derniers progrès techniques, elles devenaient plus compétitives que la plupart des industries des autres pays. De plus, les Japonais, qui voulaient avant tout reconstruire leur pays, étaient prêt à sacrifier leur temps pour remettre a neuf leur patrie. Mais le Japon s'est vraiment enrichie grâce à une autre guerre, la guerre de Corée (1950-1953). Pendant trois années, le Japon a servit de base au américains qui défendaient la Corée du Sud, les troupes américaines représentèrent un énorme marché pour les produits japonais et permirent à l'économie de ce pays de décoller. Jusqu'aux années 1970, le Japon reste dépendant des États-Unis, bien que leurs relations commencent à se rééquilibrer.

2-Pourquoi le Japon accepte-t-il mieux les robots ?



                                               

La robotique au Japon est plus qu'une technologie, plusieurs facteurs explique que celui-ci accepte mieux les robots. En effet, la robotique est partie intégrante de la culture et de l'imaginaire japonais. Elle fascine notamment la jeunesse japonaise, dans tout le Japon, des élèves du secondaire construisent des robots plus ou moins performant. La compétition est un moteur essentiel, en effet les élèves des universités se rencontrent pour comparer leurs robots. Le Japon a lancé ces dernières années des compétitions comme la Robocup, la Robotfesta, le Robot Grand Prix...

Au Japon, on ne pense pas que l'homme est supérieur aux objets, on estime que chaque chose à une âme. Le deuxième facteur est que le Japon s'appuie énormément sur la coopération entre l'état et les entreprises, une forte éthique du travail, la maîtrise des hautes technologies et une faible dépense en armement (1 % du PIB). Le Japon a progressé à un rythme extraordinaire jusqu'à devenir la deuxième économie du monde, derrière les États-Unis.

L'organisation économique du Japon a quelques traits propres qui explique également pourquoi il développe la robotique : les liens étroits entre industriels, sous-traitants, et distributeurs dans des groupes appelés Keiretsu ; de puissants syndicats d'entreprise, peu de conflits ; la garantie de l'emploi à vie pour une part importante des employés de l'industrie explique aussi la qualité du travail Japonais.

Mais ces éléments sont en déclin. Le Japon doit sa puissance économique spectaculaire à un modèle économique nommé « en vol d'oies sauvages », à partir du miracle économique japonais de l'après-guerre (voir 1er paragraphe). Le principe est simple : tout d'abord, commencer par repérer les produits dans le marché extérieur qui vont mal ou sont peu vendus, les importer afin de les produire à domicile et les améliorer en profitant d'une main-d'œuvre bon marché pour gagner le marché extérieur. Une fois que le produit s'est bien vendu, la concurrence est apparue et que le prix de la main-d'œuvre a trop augmenté, alors la production n'est plus jugée rentable au Japon, les entreprises délocalisent dans d'autres pays moins développés pour profiter de nouveau d'une main-d'œuvre bon marché.

Ne provoquant pas de rejet au Japon, les androïdes sont souvent mieux acceptés au Japon mais considérés par les Européens comme concurrents des êtres humains. Aibo, le robot-chien de Sony, aurait-il pu être conçu en Occident ? Ou Asimo, l'androïde de Honda, suivi par HOAP-2, de Fujitsu, et Qrio, de Sony ? Ces automates, de plus en plus habiles sur deux pieds, raniment une sourde angoisse en Europe alors qu'ils n'engendrent qu'admiration et affection chez les Japonais.



3-Le marché de la robotique



Depuis 1998, le Japon a lancé pas moins de huit programmes nationaux répartis essentiellement en trois catégories. Les humanoïdes, dont la première phase, dotée d'un budget de 50 millions d'euros, a donné naissance à la plate-forme humanoïde HRP. Selon les calculs coréens, les robots de service représenteront 85 % du marché total en 2050. Lors de la révolution industrielle, des machines ont été inventées, remplaçant l'homme dans des travaux longs et laborieux. Ensuite, au 20ème siècle, l'homme a du travailler à la chaîne avec les machines, avant que de meilleurs machines puissent le remplacer complètement. On appelle ces machines des robots.

Aujourd'hui dans les usines, les robots sont présent quasiment partout la où 50 ans en arrière on avait besoin d'hommes pour effectuer des tâches répétitives que ces derniers effectuaient "machinalement". Les robots remplacent alors les ouvriers dans le secteur industriel. Avec les humanoïdes, comme Asimo, c'est un pas de plus pour les robots : on cherche à les installer dans le secteur tertiaire (Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui va du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.), la où l'on a besoin d'êtres humains. D'un point de vue technique, les humanoïdes demandent des recherches très importantes pour être mis au point. Mais d'un point de vue éthique, nous pouvons nous demander s'il est nécessaire de vouloir à tout pris que ces robots sachent faire tous ce dont l'homme est capable. En effet, les Européens sont assez réticents fassent à ceci.

Asimo illustre bien la volonté au japon, de créer des robots qui pourraient remplacer l'homme quelque soient la tâche à effectuer. La robotique est une priorité économique au Japon, comme les automobiles autrefois. Le Japon cherche à créer des robots sachant faire tous ce que l'humain sais faire. Par exemple jouer de la musique ou faire du théâtre, mais également accomplir des taches simple comme courir ou monter des escaliers. Le Japon ne regarde pas à la dépense quand il s'agit de développer la robotiques.

Le nombre de robots en activité est en pleine explosion depuis une quinzaine d'années, sous les effets combinés des progrès techniques et de la baisse des coûts (divisés par trois pour les robots industriels entre 1990 et 2003). Le marché global de la robotique, estimé à 11 milliards de dollars en 2005, pourrait passer à 24,9 milliards de dollars en 2010. La robotique est un secteur en développement. La part publique du budget de la recherche dédié à la robotique s'élève, pour les cinq prochaines années, à 250 millions d'euros. L'industrie des robots japonaise, qui comprend quelque 150 entreprises, compte sur la rapide montée en puissance des pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine, Indonésie, Afrique du Sud, Turquie, Argentine) qui s'industrialisent et font un usage croissant d'automates.



La recherche et le développement au Japon:



Top 10 des pays ayant le plus de robots:



4-Développement d'un langage


À ses débuts, le monde de la robotique n’a pas encore de langages standards et universels tels que le C++ ou le Java en informatique par exemple. Chaque robot doit donc être programmé dans un langage propriétaire, obligeant le programmeur à changer de langage en même temps que de robot. Cependant avec le développement du marché de la robotique, des entreprises s’impliquent dans le développement de langages et d’outils de programmation, comme Microsoft avec son Microsoft Robotics Developer Studio, équivalent de Microsoft Visual Studio pour la robotique, ou Gostai avec son langage Urbi.

En mars 2007, une équipe du laboratoire Intelligent Systems de l'université de Tokyo, dirigée par le Professeur Yasuo Kuniyoshi a, pour sa part, fait une démonstration d'un Robot humanoïde bipède capable de soulever un paquet de 30 kg d'une étagère ou encore de tirer à lui en le décollant du sol par dessous des deux bras un mannequin de taille humaine de 66 kg. Le robot mesure 1,55m et pèse 70 kg. L'humanoïde utilise son corps entier pour pousser ou tirer des objets grâce aux indications des capteurs, surtout dans les mains et les pieds, qui aident à déterminer la force nécessaire à fournir par les différents membres.

En octobre 2007, des chercheurs japonais de l'institut national des technologies de l'information et de la communication japonais (NICT) ont par ailleurs réussi à mettre au point un robot humanoïde qui sait communiquer par la parole et par les gestes. Selon les concepteurs de ce robot, c'est la première fois au monde qu'une équipe parvient à mettre en œuvre un mécanisme qui donne la capacité à un être mécatronique d'accorder réellement le geste à la parole, pour s'exprimer de façon intelligible et rationnelle.



5-Vieillissement de la population Japonaise


Le faible taux d’immigrants associé à un taux de natalité bas fait que le Japon est actuellement en « crise démographique » : le recul de l’âge de la retraite est à l’ordre du jour, et des personnes âgées commencent même à être réembauchées pour combler le manque de plus en plus apparent de main-d’œuvre jeune. Au Japon, 23,63 millions d’individu ont 65 ans et plus. Les personnes âgées représentent 18,5% des 127,44 millions de l’ensemble de la population, chiffre qui serait porté à 40 % en 2050 (aujourd'hui 23%). Publiés en octobre 2002, ces chiffres montrent que le Japon a bien le pourcentage de personnes âgées le plus élevé du monde. Peu après la deuxième guerre mondiale, les niveaux de vie et des soins médicaux du Japon s’améliorèrent considérablement, repoussant toujours plus bas le taux de mortalité. Les Japonais détiennent le premier rang mondial en matière de longévité, avec plus de 30.000 centenaires, un record attribué à une nourriture saine et un mode de vie actif.

Le Japon, comme les pays de l'OCDE (L'organisation de coopération et de développement économiques) a une croissance potentielle très faible et une démographie marquée par le vieillissement. La population active diminue, car les baby-boomers partent à la retraite. L'assurance santé devrait alors peser 8% du PIB (contre 1% aujourd'hui) et les retraites 11%. Selon un groupe d’études nippon, le Machine Industry Memorial Foundation, les robots pourront accomplir les tâches de 3,5 millions de personnes dans une quinzaine d’années au Japon et aider ainsi à combler les risques de pénurie de main d’œuvre face au vieillissement de la population. Le gouvernement estime que la population active baissera de 16 % d’ici 2030, ce qui fait naître des inquiétudes dans un pays qui ne souhaite pas recourir à une immigration massive. Le Japon ne souhaite pas remplacer un homme par un robot pour chaque tâche mais plutôt utiliser les robots pour améliorer la qualité, l’efficacité et le confort de travail. Le Japon, pourrait économiser une vingtaine de milliards de dollars de versements d'assurance-maladie en 2025 en utilisant des robots pour surveiller l'état de santé des personnes âgées. Les machines pourraient également être employées utilement dans l'aide aux personnes, en s'occupant des enfants, des personnes âgées ou en faisant le ménage.



6-Les combats de robots ont très populaires au Japon



Au Japon, où la robotique est très populaire, le tournoi de robots-sumos est une des compétitions les plus célèbres. La règle est simple : il faut sortir son adversaire de l’aire de jeu. La jeunesse japonaise s'intéresse beaucoup à la robotique, les jeunes crées beaucoup de petit robot et se réunisse pour les faire combattre l'un contre l'autre. Souvent les robot sont à la pointe de la technologie.



2) La France.



1-La France dépense beaucoup en armement



Les dépenses militaires mondiales s'élèvent à plus de 1.200 milliards en 2006 en hausse de 37% depuis dix ans d'après l'Institut international de recherche pour la paix à Stockholm . Selon le SIPRI, cette tendance à la hausse « ne devrait pas être inversée tant que le pays au monde qui dépense le plus dans le (secteur) militaire est en guerre », c'est-à-dire  la « guerre mondiale contre le terrorisme » menée par les États-Unis. A eux seuls ils représentent 46% des dépenses totales. Autres régions du monde où les dépenses militaires augmentent : la Russie (+155% depuis 1998), l'Asie centrale (+73%), la Chine dont les investissements ont dépassé celle du Japon, même si les données sur ces pays datant de 1998 sont jugées « pas tout à fait fiables ».

La France est le troisième pays le plus dépensier derrière la Grande-Bretagne avec 53 milliards de dollars, soit 5% des dépenses totales. Le marché des armes représente près d'un quart des dépenses à 290 milliards, dominé par les sociétés américaines et d'Europe de l'ouest (92% du marché).

2-La France a peur des robots





Beaucoup de français craigne que les robots envahissent trop la société. Des informaticiens, des chercheurs en robotique et en intelligence artificielle s'y étaient inquiétés des avancées de leur science, et réclamé un encadrement strict des recherches qui, à terme, pourraient aboutir à une perte de contrôle de l'homme sur les machines. Ce que craignent les scientifiques aujourd'hui c'est moins un complot des ordinateurs ou la génération spontanée de super intelligences nées d'Internet que la perte de contrôle de drones armés, capables de tirer automatiquement, et de changer de cibles sans prévenir! Il y a aussi le risque de détournement par des criminels de retombées de l'intelligence artificielle comme les synthétiseurs de voix humaine. D'autres menaces sur l'emploi, comme les véhicules sans pilote, les robots domestiques, ou le secrétariat électronique sont à nos portes. La prophétie du mathématicien anglais Jack Good qui prévoyait une explosion de l'intelligence des machines devenant ensuite capables d'améliorer seules leur conception d'une génération à l'autre date de 1965!

Le magazine en ligne Gizmodo donne 5 raisons qui font qu’un jour les robots humanoïdes nous feront la guerre un jour. Pour qu’un robot soit plus efficace, il doit être contrôlé à distance par un humain. On mettra au point une interaction élaborée entre l’homme et le robot. Le robot devient ainsi l’équivalent d’un homme (et on sait comme les hommes ont tendance à s’entre-tuer):

1. Les robots seront utilisés pour se substituer et hommes et seront donc capable d’utiliser nos équipements et nos armements.

2. Les robots humanoïde peuvent être entraînés plus facilement. On peut les entraîner par imitation puisqu’ils sont proches de l’homme.

3. La coopération sera plus facile avec des robots humanoïdes. On peut les comprendre à partir du langage du corps et réciproquement…

4. Les robots ressemblant aux hommes pourront se mêler plus facilement aux populations locales.

Cela prouve bien l'inquiétude des gens sur ce sujet. Un robot, c’est quoi au juste ? Un outil créé par l’Homme afin de résoudre des choses que son corps a du mal à accomplir. En tant que tel, il entre dans la même catégorie que la fourchette, le lave-vaisselle, la fusée, etc. Un robot se compose d’une structure mécanique mobile, de capteurs, de fils, de microprocesseurs et d’un logiciel. Il ressemble à s’y méprendre à un ordinateur, comme celui que tout un chacun a sur son bureau. La différence, c’est qu’il peut bouger et percevoir des choses du dehors. Maintenant, qui pourrait imaginer que ce même ordinateur puisse acquérir un jour une conscience le long de ses circuits et qu’il puisse vouloir se débarrasser de son utilisateur. Si quelqu’un affirmait cela, il passerait pour un attardé pas vrai ? Pourtant, dès lors que l’on parle du robot, la chose est affirmée par des gens respectables…

3-Peu d'entreprises développent la robotique



En France les grandes entreprises font baisser les prix d’achat bas, ce qui pousse à la délocalisation. L' Allemagne est 6 fois plus avancée dans la robotisation et l’Italie 3 fois plus que la France. A l’inverse en Allemagne par exemple, les grandes entreprises donnent des garanties à moyen ou long terme à leur sous-traitant. 145000 en Allemagne, 65000 en Italie et…33000 en France (source IFR), l’industrie française reste largement sous-équipée en robotique. Ce retard est du à plusieurs facteurs, dont le sous-investissement général de l’industrie française. « Les patrons de PME rechignent souvent à installer un robot, car ils jugent qu’il est destructeur d’emplois. Un raisonnement à court terme », analyse le responsable du Symop. Un constat partagé par Jean-François Germain pour qui « les patrons français sont trop conservateurs et ce handicap est récurrent. Pourtant, l’Italie a su préserver son industrie manufacturière et l’Espagne avait rattrapé (avant la crise) la France en ce qui concerne le nombre de robots installés par an. »

4-La France n'a pas un budget assez grand pour développer la robotique



L'Europe dépense 50 millions d’euros par an dans différents projets robotiques. Des experts ont prédit que le marché de la robotique devrait dépasser les 55 milliards d’euros annuels en 2025. C'est un secteur en développement. La part publique du budget de la recherche dédié à la robotique s'élève, pour les cinq prochaines années, à 250 millions d'euros.



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